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Affichage des articles du décembre, 2019

Défi, RLP, cdH, la particratie mènera-t-elle à une victoire des extrêmes?

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Ce samedi, un article de François De Smet, nouveau président de Défi attirait mon attention.  Défi espère toujours percer en Wallonie - après avoir échoué avec la tactique "construction via la base" et la tactique "récupération de déçus d'autres partis" - et ne compte pas envisager d'alliance avec d'autres partis centristes, comme le cdH.   Cet article fait suite à sa première sortie en tant que président où il expliquait qu'il était prêt à accueillir les membres du RLP (progressistes du MR), sans non plus envisager un groupe commun où chacun aurait ses spécificités. Faisons un peu de maths: Défi : parti libéral-social dont la création originelle date de 1964.  Représentation: 2 députés fédéraux, 10 députés bruxellois, 0 députés  wallons et 3 députés  FWB. cdH : parti socio-démocrate dont la création originelle date de 1968. Représentation: 5 députés fédéraux, 6 députés bruxellois, 10 députés  wallons et 11 députés  FWB. RLP :

Défi: faillite de la démocratie représentative?

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J'ai participé en 2017 à la mise en place d'un mouvement politique qui n'a jamais percé entre autres faute de moyens financiers, qui auraient permis de contourner un manque de médiatisation. Ce qui fait principalement la différence entre ces mouvements et un parti politique "qui compte" dans les médias est sa facilité à se relancer d'une élection à l'autre en créant des élu(e)s grâce aux subsides. Un parti "qui existe" aura donc toujours 50 longueurs d'avance sur un mouvement qui se crée. Comme je l'expliquais dans l'article précédent , j'aime assez les valeurs de Défi, même si j'ai un problème avec son fonctionnement interne depuis des années. Ce jour, ce parti a élu son président.  Ce président (et je suis content que ce soit le philosophe qui ait été choisi) va donc accéder à tous les leviers de pouvoir, pouvoir faire et défaire certaines majorités, faire et défaire des personnes "politiquement médi